Traite d’êtres humains dans les vignes : en Gironde, la justice s’est saisie du phénomène

Ces derniers mois, le tribunal de Libourne a prononcé deux condamnations dans des affaires de traite d’êtres humains dans le vignoble. Une première. D’autres dossiers seront bientôt jugés. Une manière de mettre la pression sur les sociétés de service qui participent à un système bien rodé Trois ans de prison dont deux avec sursis, c’est la peine prononcée en mai 2023 par le tribunal judiciaire de Libourne à l’encontre d’un Marocain, installé de longue date en France et patron de deux entreprises de prestations de service dans les vignes du Grand Libournais, reconnu coupable de traite d’êtres humains à l’égard d’étrangers. Au-delà de la peine, c’est la condamnation que les politiques, le milieu viticole et le parquet retiennent. Une première.