Postes non pourvus, classes surchargées, dispositifs coûteux et inutiles… Le lancement à marche forcée des réformes n’est pas sans dégâts Si la rectrice avait annoncé une « rentrée sereine » dans l’académie de Bordeaux, les premiers couacs commencent à remonter via les syndicats. Tour d’horizon. Postes vacants « Sur un panel de plus de 130 établissements contactés dans cinq départements, il a manqué au moins un enseignant le jour de la rentrée dans 61 % de ces établissements », déplore Maitane Cocagne, secrétaire générale adjointe du syndicat Snes-FSU Bordeaux. Un constat qui ne manque pas d’étonner quand « de nombreux titulaires d’une zone de remplacement restent sans affectation, le rectorat ayant maintenu sa politique de les réserver en priorité pour des remplacements de moyenne durée », poursuit la syndicaliste. « Ainsi, des remplacements prévus, comme les congés de maternité, ne sont pas encore pourvus », embraye-t-elle. Ces problèmes de recrutement concernent aussi d’autres postes comme les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH), les psychologues scolaires, etc.