Plus de deux mois après les élections législatives, le Premier ministre Michel Barnier devrait annoncer la composition de son gouvernement avec la part belle aux Républicains. La coalition du NFP a déjà prévenu qu’elle voterait la censure Par Sudouest.fr. Publié le 16/09/2024 à 6h52. Mis à jour le 16/09/2024 à 9h33. Direct Le Premier Ministre Michel Barnier, avec le président du Sénat Gérard Larcher, le chef des députés LR Laurent Wauquiez et le chef des sénateurs LR Bruno Retailleau, lors des journées parlementaires des Républicains ce week-end. © Crédit photo : JEFF PACHOUD / AFP Le contexte Le Républicain Michel Barnier a été nommé Premier ministre le 5 septembre dernier, après la trêve olympique et de longues consultations du président Macron qui a refusé la proposition du Nouveau Front Populaire, malgré la victoire aux élections législatives, de placer Lucie Castet à Matignon. La coalition de gauche promet donc la censure du gouvernement Barnier que l’extrême-droite semble tolérer. L’équipe devrait être issue des rangs de LR, et les projets pourraient trouver le soutien de la majorité présidentielle au RN. 09h33 Fabien Roussel (PCF) va rencontrer le Premier ministre Le premier secrétaire du Parti communiste Fabien Roussel est le seul représentant d’un parti de gauche à avoir accepté d’aller à Matignon rencontrer le nouveau Premier ministre. C’est « une question de clarification ». « On vient avec des questions fortes, et on va venir avec nos attentes », dit-il, citant notamment les hausses de salaire et l’abrogation de la réforme des retraites.

Toujours en quête d'un gouvernement, Emmanuel Macron doit ouvrir ce mardi un « nouveau cycle de consultations », sans LFI ni le RN, mais avec le renfort de « personnalités » censées l'aider à sortir de l'impasse après avoir balayé l'option Lucie Castets, suscitant l'ire à gauche.

Ce lundi, Emmanuel Macron a exclu de nommer un Premier ministre issu du NFP, estimant qu’aussitôt au pouvoir cette coalition serait censurée. Un nouveau cycle de consultations va s’ouvrir dès ce mardi Si Emmanuel Macron n’a toujours pas nommé un Premier ministre, il a néanmoins tranché un point essentiel ce lundi : à ses yeux, le Nouveau Front populaire (NFP) et ses 182 députés ne sont pas en capacité de gérer le pays. Comme l’Élysée l’a indiqué dans un communiqué envoyé à la presse en fin de journée, cette coalition des partis de gauche ne disposera pas d’une majorité suffisante pour gouverner : « Le Président de la République a constaté qu’un gouvernement, sur la base du seul programme et des seuls partis proposés par l’alliance regroupant le plus de députés, le Nouveau Front populaire, serait immédiatement censuré par l’ensemble des autres groupes représentés à l’Assemblée nationale. »