Publié le : 29 avril 2024Tags: ,

Comme tous les ans, l’Observatoire de la côte Nouvelle-Aquitaine procède à des levés de terrain sur les plages pour déterminer leur profil et le recul dunaire après le passage de l’hiver. Exemple à Capbreton, dans les Landes

L’écran de contrôle du GPS différentiel rend son verdict. À quelque distance des flots qui viennent mourir sur la pente de la plage de la Pointe, au sud de Capbreton, il affiche une altitude de 2,96 mètres. « La mesure est d’une précision centimétrique », assure Nicolas Bernon, le chef de projet de l’Observatoire de la côte Nouvelle-Aquitaine (OCNA) qui travaille au BRGM, le Bureau de recherches géologiques et minières.

Ce 26 avril, une batterie d’informations est emmagasinée sur ce profil de côte du sud des Landes. Un profil ? Dans le langage de l’OCNA, c’est une ligne droite perpendiculaire au rivage qui part du bord de l’océan et aboutit à la forêt, quelque 200 mètres plus loin. Mètre après mètre, Marie Branelec et Zoé Bleunven, les deux techniciennes du BRGM à la manœuvre, enregistrent les données issues du signal satellitaire. Le pied de la dune littorale est soigneusement renseigné. C’est lui qui marque l’emplacement du trait de côte. Sur les rivages rocheux, c’est le sommet de falaise.

Lire l’article complet sur : www.sudouest.fr