Le dernier rapport du Cerema donne une estimation très inquiétante du nombre de bâtiments condamnés par le recul du trait de côte à l’horizon 2028, puis 2050 et 2100.
D’après le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), la menace est lourde et mériterait une prise en compte beaucoup plus significative pour anticiper.
L’érosion côtière est accélérée par l’élévation du niveau des mers et la multiplication des événements météorologiques extrêmes dues au réchauffement climatique : « Sur les 50 dernières années, l’équivalent de 4.200 terrains de foot sont partis à la mer », note l’organisme.
Pour 2028, le Cerema recense des bâtiments qui risquent d’être impactés et qui ne sont pas protégés par une digue ou un mur. 1.046 bâtiments devraient être ainsi exposés au recul du trait de côte dans cinq ans, dont 636 bâtiments résidentiels, situés majoritairement sur le bassin méditerranéen. Ils représentent une valeur totale de 238 millions d’euros, selon les récentes transactions immobilières.
Le scénario 2050 prend en compte trois composantes principales : le recul chronique du trait de côte, le recul événementiel (par exemple, une tempête ou l’écroulement d’une falaise) et le maintien en “service” de tous les ouvrages de protection.
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