Sur les chantiers, le premier ennemi, c’est l’eau. En effet, les aléas climatiques ne facilitent pas le travail des ouvriers, certains travaux n’étant réalisables que par beau temps. Pluies incessantes, retards en cascades, enquête dans le BTP après une saison compliquée. Republication du 20 juin 2024.

Étienne est à la tête d’une entreprise de maçonnerie de vingt-cinq salariés, il tient les comptes : en quatre mois, seulement vingt-trois jours ouvrables de beau temps en ce jour où nous le rencontrons mi-juin. Une épreuve sur ce chantier d’école en construction qui nécessite d’être au sec pour poser certains matériaux, comme ces parpaings en chanvre. “Ce sont des matériaux qui n’admettent pas la présence d’eau, lors de leur mise en œuvre. On est obligé d’avoir au moins une semaine de beau temps consécutif pour pouvoir mettre en œuvre tous ces matériaux, sans interruption de tâches. Comme ça n’a pas été le cas cette année, ça a occasionné des retards assez conséquents sur les chantiers”, regrette Etienne Chaminade, directeur général S.A. Boutillet (Limoges).

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